Le Caen TTC à un point du titre et de la montée !

Victorieux de Nantes 3-0 mardi 30 avril 2019, le Caen TTC n’est plus qu’à un point de valider mathématiquement sa montée en Pro A.

Ce n’est pas qu’il y ait eu beaucoup de suspense cette saison en Pro B, tant la domination du Caen TTC a été totale, mais le petit résidu d’incertitude que maintenait Issy-les-Moulineaux est désormais réduit à portion congrue ! En s’imposant 3-0 contre Nantes, pourtant troisième, mardi 30 avril 2019, Caen a quasiment validé son titre et la montée en Pro A qui l’accompagnera. Il lui suffira de prendre un point sur les deux matchs à venir (donc sur six possibles) pour matérialiser sa saison quasi-parfaite.
Niagol Stoyanov et Antoine Hachard faciles…

Battu une seule fois depuis le coup d’envoi de cet exercice 2018-2019, le Caen TTC n’a pas trouvé d’adversaire à sa mesure. Même Nantes, troisième, n’a pas su perturber sa route vers le couronnement. L’entrée en matière de Niagol Stoyanov, impérial devant le numéro 1 nantais Damien Provost, y a largement contribué. L’Italien s’est imposé 3-0, empochant la première manche 11-3 avant de gagner les suivantes 11-7 et 12-7. Xavier Renouvin, l’entraîneur caennais, a apprécié :

Le premier match de Niagol face à lui nous a fait beaucoup de bien. Il a bien lancé l’équipe. Il s’est quand même fait une petite frayeur dans le troisième set et a dû être sérieux jusqu’au bout.

Deuxième à entrer en action, Antoine Hachard a très logiquement survolé sa rencontre devant le numéro 4 nantais, Grégory Elensky. Ce dernier n’a pas vu le jour, hormis dans une deuxième manche où Antoine Hachard a dû serrer le jeu (11-3, 11-8, 11-2).

… Marcos Madrid au mental

Le seul match accroché a opposé Marcos Madrid à Dorin Calus. Habitué des matchs serrés, le Mexicain n’a pas craqué. Il a pourtant lâché deux sets sur le même score de 10-12. Quant au dernier, la belle, il l’a remporté 14-12 !

Calus est un très bon joueur, très expérimenté. Marcos a eu six balles de match avant de conclure. Mentalement, il ne s’est pas défait, il est resté concentré. Plus jeune, il se serait un peu dispersé.

Le numéro 81 mondial est d’une sérénité presque à toute épreuve, habitué des matchs au couteau. La confiance engrangée cette saison n’est peut-être pas pour rien, non plus, dans cette capacité à ne rien lâcher.

Terminer le travail à Metz, faire la fête à la maison

Même si Issy n’abandonne pas davantage, Caen a donc fait sa part du job une fois encore. « C’est évidemment une satisfaction, surtout devant un public très nombreux, souligne Xavier Renouvin. Il ne reste plus qu’un point à prendre pour monter, mais on ira à Metz pour gagner le match. » Le déplacement est programmé vendredi 10 mai. Deux jours plus tard, Caen fêtera (à n’en pas douter) le titre et la montée… mais aussi les 20 ans de sa victoire en Ligue des Champions. La soirée sera belle.